Urbamorphose

Dans mon travail, le mouvement prend forme dans la synergie de l’espace, des couleurs et des contrastes.

La photographie en fixe une empreinte dont l’énergie se redéploie en émotion dans l’œil du spectateur. C’est alors qu’elle rencontre, ou pas, l’expérience du temps et des transformations de chacun et chacune.

Ici, pour moi, le mouvement est celui de la ville, de ses activités, des personnes qui y travaillent, de son histoire, liée à mon histoire. C’est le mouvement des chantiers qui ont accompagné les mutations de ma ville et de ma vie. C’est aussi le mouvement de ma pensée qui a évolué dans le même temps. 

C’est l’enchaînement des questions concernant la croissance mécanique des espaces bétonnés dans un mouvement perpétuel. Ce sont les menaces qui pèsent de plus en plus sur notre environnement et qui appellent à réflexion et à action.

Ce montage est l’expression de la rencontre des mouvements complexes de l’émotion et de la réflexion. Il en est l’image des processus multiplicateurs de production créatrice mais aussi destructrice. Il est construit à partir de l’observation, dont l’appareil photo est le déclencheur.

Noélie Planson – Dauphine