Dans la fourmilière

En participant au concours pour la PSL-expo j’avais envie de proposer une photo qui représente notre quotidien. A Paris tout bouge, vite. Tout est en constant mouvement. 

A la fin d’une journée de cours, équipée de mon appareil photo je suis partie à la recherche de ses scènes devenues trop habituelles pour que l’on y porte attention. 

C’est finalement en prenant le métro sur le chemin du retour que j’ai vu cette scène. Le contraste entre cet homme immobile et le métro. Lui concentré sur son téléphone qui semble comme happé par ce métro qui rentre à pleine vitesse dans la station. Tout va vite, en moins d’une minute il sera monté dans son wagon et le quai restera vide au départ du métro. 

Cette image représente bien notre quotidien, tous les jours nous sommes plus de 4 millions de personnes à nous retrouver dans les sous-sols de Paris, dans l’effervescence des trajets, là où tout va vite.  Pourtant on y est tous devenus habitués, sans même y prêter attention. On reste impassible à ses machines qui nous frôlent, cette vitesse, ce bruit, et on continue à faire nos activités. Comme dans une fourmilière, tout le monde connait sa place, son trajet, et chaque jour c’est la même chorégraphie qui recommence.

En participant au concours pour la PSL-expo j’avais envie de proposer une photo qui représente notre quotidien. A Paris tout bouge, vite. Tout est en constant mouvement. 

A la fin d’une journée de cours, équipée de mon appareil photo je suis partie à la recherche de ses scènes devenues trop habituelles pour que l’on y porte attention. 

C’est finalement en prenant le métro sur le chemin du retour que j’ai vu cette scène. Le contraste entre cet homme immobile et le métro. Lui concentré sur son téléphone qui semble comme happé par ce métro qui rentre à pleine vitesse dans la station. Tout va vite, en moins d’une minute il sera monté dans son wagon et le quai restera vide au départ du métro. 

Cette image représente bien notre quotidien, tous les jours nous sommes plus de 4 millions de personnes à nous retrouver dans les sous-sols de Paris, dans l’effervescence des trajets, là où tout va vite.  Pourtant on y est tous devenus habitués, sans même y prêter attention. On reste impassible à ses machines qui nous frôlent, cette vitesse, ce bruit, et on continue à faire nos activités. Comme dans une fourmilière, tout le monde connait sa place, son trajet, et chaque jour c’est la même chorégraphie qui recommence. 


Emma Levesque – Dauphine



Date

Mar 01 2023 - Mai 01 2023
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Emma Levesque
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