Sans repère

Le mouvement est trivialement ancré entre temporalité et référentiel. Il semble être insaisissable quand on se dépossède de tout repère. Mais alors que se passe-t-il quand on le fige ? Sans repère nous démontre que tout est relatif. Les dimensions de la photo semblent baigner dans une incertitude absolue. Le sujet est-il figé dans le temps ou bien dans l’espace ? La pose est-elle prise à plusieurs moments en un même endroit, ou à plusieurs endroits pour un même moment ? L’appareil photo nous impose son propre référentiel, c’est au spectateur de s’adapter.

Clarisse Coulon – CPES